Faire-part de décès
Oui, le succès du roman de Jodi Picault « Ma vie pour la tienne » marque peut-être un faire-part du décès de la science-fiction comme littérature séparée de la « littérature générale ».
Tant le sujet que le traitement de l’histoire ramènent à la science-fiction ou, si on préfère, à la « speculative fiction » ; que la situation soit (presque) contemporaine ne change rien à ce fait, et que l’auteur ne soit peut-être pas conscient de la chose non plus. Car qu’est-ce donc que la SF sinon une réflexion sur les conséquences éventuelles, morales ou sociales, de l’évolution technico-scientifique ? Et de quoi parle ce roman, si ce n’est d’un tel cas ?
Ou alors, si on tient vraiment à séparer la science-fiction du corpus général, il faudra la restreindre à quelques sous-genres précis : le space-opera, la « hard science », l’uchronie, l’anticipation lointaine. La recentrer sur ce qui a été, au départ, sa motivation et la justification de son nom par Hugo Gernsback ou, 14 ans plus tôt, de la dénomination de « merveilleux scientifique » par Maurice Renard.
Quelques liens sur ce livre:
http://www.pressesdelacite.com/picoult/images/PICOULT_Chapitre1.pdf
http://www.guidelecture.com/critiquet.asp?titre=Ma%20vie%20pour%20la%20tienne
http://forum.femme.lycos.fr/viewtopic.php?p=31773&sid=a80782367198e16be94f7e8c77713cad
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