Trouvé ce jour un numéro d’Esprit d’avril 1953 où quatre articles parlent de la science-fiction ; ou, plutôt, et cela est important, face à Bertrand d’Astorg qui étudie « dix romans d’anticipation », Stephen Spriel, le créateur avec Georges H Gallet du Rayon fantastique, nous parle de la « science-fiction », qui va phagocyter le « genre » déjà existant du roman scientifique et/ou d’anticipation. Suivi d’un texte de Ray Bradbury sur Juin 2003 et d’un autre de Gabriel Venaissin sur « Utopies, humour, poésie et puissance ». Je n’ai pas encore lu ces quatre articles qui, certainement, permettent de jeter un œil sur le moment où la SF s’est installée en France et, en se posant en nouveau genre, en effaçant la continuité avec les œuvres antérieures, pour pouvoir ensuite les réclamer comme des précurseurs, s’est construit cette forteresse-ghetto dont elle peine à s’extraire aujourd’hui.
Bon, c'est une impression avant lecture, inspirée par ce que je sais de l'histoire de la SF française et par ce qu'a rappelé Serge Lehman dans son anthologie Créateurs de chimères...
Je reviendrai sur ce sujet d'ici quelques jours après avoir lu les articles...
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