vendredi 27 avril 2007

Des nouvelles de Montréal

Juste pour signaler que Boréal et la Convention commencent ce matin. Apres quelques promenades en ville et dans les boutiques, je me prépare à participer...

mardi 24 avril 2007

Départ pour Montréal

Eh oui, je pars en avance; mon avion décolle tout à l heure, je passe par Londres, mais n aurai pas le temps de m arrêter. Si je peux, je tiendrai à jour ce blog de là-bas....

jeudi 19 avril 2007

Des vidéos YouTube à regarder

Paulo R C Barros poste régulièrement sur YouTube des vidéos très intéressantes.
Le lien avec la dernière publiée permet aussi d'atteindre les récédentes, rappelées à droite de l'écran (autres vidéons "Enigmidia").
http://www.youtube.com/watch?v=kULCCx8yyJ4

mercredi 18 avril 2007

The Internet Speculative Fiction Database

Il est bon d'entrer journalier pour savoir tout ce qui se produit et l'événement aussi. Anniversaires de naissance et de mort.

www.isfdb.org

A la veille de la 34° Convention

Ça y est, j'ai pris mon billet d'avion pour aller à Montréal participer à la 34° convention Française de Science-fiction qui, cette année, est jumelée avec le Congrès Boréal.
J'invite les intéressés à se documenter où il faut:
http://congresboreal.ca/

jeudi 12 avril 2007

Disparition de Kurt Vonnegut

L’écrivain Kurt Vonnegut, qui écrivait des livres satyriques en mélangeant science-fiction et « littgen » est décédé ce mardi 10 avril 2007 à l’âge de 84 ans des suites d’une mauvaise chute.

Né à Indianapolis en 1922, Vonnegut avait été prisonnier en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale, comme il le raconte dans une de ses œuvres maîtresses, « Abattoir 5 », publié en 1969.

Devenu journaliste à Chicago, puis à New York, il a commencé à écrire des romans et des nouvelles en 1952 avec « Le Pianiste déchaîné » (LP 7007) ; sa première œuvre publiée en France est « Les Sirènes de Titan » (1959, publié en Présence du futur, n°60), et le succès n’est arrivé aux USA qu’avec « Le Berceau du chat » en 1963 (publié par J’ai lu, n°556), en France qu’avec « Abattoir 5 » (paru chez J’ai lu, n° 470, et duquel a été tiré un film). On peut aussi citer « Le breakfast du champion » (J’ai lu n°660 et film), « Galapagos », « Le Cri de l’engoulevent dans Manhattan désert », « Nuit noire », etc… et son dernier titre, « Timequake », non traduit. Il est aussi le créateur du personnage de Kilgore Trout, écrivain fictif de SF (sous le nom duquel des œuvres ont été publiées ultérieurement par PJ Farmer), héros aussi de Timequake.

Qu’écrire d’autre à son sujet qu’il n’ait pas lui-même écrit dans l’un de ses livres ? simplement qu’il nous manquera désormais…

R.I.P., Kurt

mort de K. Vonnegut Pleure ou Très triste

mercredi 11 avril 2007

Souvenirs de Trolls et légendes

Passé le week-end du 7 et 8 avril au festival Trolls et Légendes à Mons
http://www.trolls-et-legendes.be/presentation.htm
http://www.trolls-et-legendes.be/presse/communique.pdf
J'en rapporte quelques souvenirs agréables, d'une manifestation vivante et animée, séparée en 4 espaces, dont deux que j'ai ignorés, l'espace jeux de rôles et l'espace concerts. Le Marché médiéval était trop attrape-clients, même s'il y avait de nombreuses (trop, heureusement, ça calmait) belles choses, et l'espace Littérature-BD comportait de nombreux stands, dont celui du Club Présences d'esprits auquel je participais, et attirait le public. Le dimanche, le stand où Alan lee dédicaçait a, bien sûr, concentré l'animation et la foule. Mais d'autres auteurs, comme Sire Cedric, Laurent Génefort ou dessinateurs, comme Sandrine Gestin qui partageait un stand avec Nahelbeuk, ou Krystal Camprubi, n'ont pas regretté leur venue. De nombreux déguisements, souvent très réussis, des démonstrations... un week-end bien occupé

lundi 9 avril 2007

Une liste de livres

Une petite liste de bons auteurs j'ai découvert de derniers jours :

Robert Heinlein
Robert Silverberg
Clifford D. Simak
Luigi Maria Sarcinella [brésilien]
André Carneiro [le meilleur auteur de Brasil, notre « auteur de sf obsédé sexuel »]

Et j'ai acheté « Le Zone Morte », par Stephen King, un de ses grands livres classiques que je n'ai jamais lus.

Pièce de SF à Paris

2052, c’est aujourd’hui

Est une très jolie pièce montée par quatre acteurs (et un camarade filmé) sur le thème classique de la tentative d’attentat contre un tyran ; ceci étant, le fait que la tyrannie en cause soit liée au réchauffement climatique et à la disparition de la nature n’est pas vraiment innocent, ramener la pièce à une simple resucée d’un scénario classique serait certainement une erreur de compréhension. De même que l’introduction d’images filmées pour les rêves du héros, pour la vision du palier ou pour les actualités, n’est pas un simple truc astucieux pour élargir la scène et marque là encore l’introduction du monde moderne (futur ?) dans la mise en scène. Ce truc avait d’ailleurs déjà servi il y a quelques années pour une autre pièce d’anticipation des mêmes au même théâtre, et cette deuxième version prouve que le truc est maîtrisé et non employé de façon excessive ou abusive.

Que dire de plus ? Qu’il faut aller voir de toute urgence cette pièce qui est jouée vendredi et samedi soir et dimanche en matinée au Théâtre des deux-rêves, 5 passage de Thionville, Paris XIX° (M° Laumière ou Crimée) ; si vous êtes nombreux à aller soutenir les acteurs et créateurs de cette pièce, elle durera.
http://www.webguichet.com/pages/4310/2052_c_est_aujourd_hui_deux_reves_theatre_des

jeudi 5 avril 2007

Quand la SF était "un genre nouveau"

Je viens de relire l’article publié en 1951 dans les Temps Modernes par Stephen Spriel et Boris Vian. Comme rien dans le texte ne permet de séparer les contributions des deux auteurs, je dirai l’auteur…

Et cet article est, d’une certaine façon, un grand oxymore, qui raconte, après une introduction conforme au titre (« un genre qui connaît actuellement aux États-Unis une vogue étonnante »), exactement le contraire de ce qu’il semble annoncer. D’abord, en rappelant les œuvres déjà « anciennes » de Jules Verne, Rosny Aîné, Maurice Renard, il remet en cause le « nouveau » ; ensuite en rejetant la classification par « thèmes » proposée en 1948 par Geoff Conklin, il nous montre comment, même si elle présente un élargissement notable du cadre des récits, la science-fiction ne change en rien les données fondamentales de la littérature.

D’une part, et contrairement à ce que prétendront plus tard ses détracteurs, la science-fiction ne comporte aucune diminution de la recherche de style par rapport au reste de la littérature ; comme ailleurs, il y a des tâcherons qui écrivent n’importe comment, qui sacrifient toute recherche linguistique à un scénario plus ou moins original ; et comme ailleurs les bons auteurs soignent leur écriture.

D’autre part la recherche du dépaysement, le refus de se contenter du monde réel et de l’étudier, que reprochent avec tant d’âpreté les détracteurs, comme cet académicanthrope du Figaro que je ne nommerai pas, n’y est pas plus prononcée que dans tant de livres de littérature « générale » (l’auteur cite par exemple les aventures d’Hornblower).

Bref, en peu de mots, on peut résumer l’article en écrivant que la science-fiction n’est pas un genre nouveau, ce n’est que l’extension à un champ encore inexploré de ce que fait de tous temps la littérature, et les poètes de la science-fiction (Bradbury, Heinlein) ne se distinguent de ceux de la littérature « générale » par aucun trait fondamentalement différent, nouveau, supérieur ou inférieur.

Même si Stephen Spriel, par la création du Rayon Fantastique, a contribué à la création de ce ghetto qu’est aujourd’hui le fandom, on chercherait vainement dans cet article les bases théoriques de cette séparation. Et le lecteur que je suis, convaincu de l’inanité de cette séparation et désireux de voir réintégrée la SF dans le corpus général de la littérature, ne peut qu’approuver ce qu’il vient de lire.

dimanche 1 avril 2007

Faire-part

Sous ce titre, je vais émettre une opinion que je commence à avoir tellement serinée que ceux qui me connaissent en sont saturés. Enfin la revoila exprimée d'une manière légèrement changée:

Faire-part de décès

Oui, le succès du roman de Jodi Picault « Ma vie pour la tienne » marque peut-être un faire-part du décès de la science-fiction comme littérature séparée de la « littérature générale ».

Tant le sujet que le traitement de l’histoire ramènent à la science-fiction ou, si on préfère, à la « speculative fiction » ; que la situation soit (presque) contemporaine ne change rien à ce fait, et que l’auteur ne soit peut-être pas conscient de la chose non plus. Car qu’est-ce donc que la SF sinon une réflexion sur les conséquences éventuelles, morales ou sociales, de l’évolution technico-scientifique ? Et de quoi parle ce roman, si ce n’est d’un tel cas ?

Ou alors, si on tient vraiment à séparer la science-fiction du corpus général, il faudra la restreindre à quelques sous-genres précis : le space-opera, la « hard science », l’uchronie, l’anticipation lointaine. La recentrer sur ce qui a été, au départ, sa motivation et la justification de son nom par Hugo Gernsback ou, 14 ans plus tôt, de la dénomination de « merveilleux scientifique » par Maurice Renard.


Quelques liens sur ce livre:
http://www.pressesdelacite.com/picoult/images/PICOULT_Chapitre1.pdf
http://www.guidelecture.com/critiquet.asp?titre=Ma%20vie%20pour%20la%20tienne
http://forum.femme.lycos.fr/viewtopic.php?p=31773&sid=a80782367198e16be94f7e8c77713cad