mardi 26 septembre 2017
De Canopus in Argo, acte 2
Vient de reparaître à La Volte le deuxième roman de la première série de fiction spéculative revendiquée par Doris Lessing, Canopus in Argo. Je relirai donc avec plaisir Les Mariages entre les Zones Trois, Quatre et Cinq même si, à ce que je me rappelle, ce livre appartient plus à la catégorie de l'étrange qu'à la SF. Mais la quatrième de couverture m'incite à revérifier si mes souvenirs ne sont pas trop vérolés.
Comme Shikasta, Mariages entre les zones Trois, Quatre et Cinq était déjà paru au Seuil. Contrairement aux livres suivants de la série, ces deux livres pouvaient être présentés comme de la littérature "blanche", on pouvait les lire sans en reconnaître la base rationnelle, spéculative. Espérons que La Volte arrivera à poursuivre la série pour que l'appartenance de la série à la SF, à laquelle Doris Lessing a aussi donné ses deux derniers romans, Mara et Dann et L'Histoire du Général Dann , soit enfin apparente aux lecteurs français. En attendant, lisez ce second volume. Le site La Volte présente le livre.
jeudi 21 septembre 2017
Des Poulpes et de l'intelligence
En lisant cet article dans 20 minutes aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de repenser au roman de Sheri S Tepper, non traduit et postérieur à l'information de 2009 signalée dans l'article, où intervient le Roi des Poulpes, The Waters Rising, lu récemment.
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mercredi 20 septembre 2017
Etrange festival, fin
Non sans retard, je signale que la dernière journée de l'Etrange Festival, dimanche, a permis de voir deux nouveaux films, Mansfield 66/67 qui présente la vie et la mort de Jayne Mansfield à travers les récits de plusieurs de ses amis, et m'a donc fait considérer sous un autre angle une actrice que je n'ai pas vraiment connue; et Metafukaz, adaptation animée d'une BD complètement délirante et bourrée de références. Pour les différents prix, que ce soit par les prix du jury ou ceux du public, je dois dire que je ne suis pas satisfait, les oeuvres récompensées ne m'ayant pas paru exceptionnelles. Mais je ne suis pas le jury. En longs métrages, j'ai déjà commenté ceux que j'ai vus, et je n'ai pas vu Les Bonnes manières. En courts métrages je n'ai pas aimé les deux choisis, entre autre parce que longs, mais je n'ai vu aucun film court qui m'ait enthousiasmé (je n'ai pas tout vu). En attendant, c'est fini pour cette année....
samedi 16 septembre 2017
Etrange festival (encore)
Avant-hier deux films intéressants. Euthanizer, de Teemu Nikki,est tout à fait réussi. La Lune de Jupiter m'a plutôt déçu, parce qu'il y a une certaine incohérence dans les réactions des personnages, celles du héros en particulier.
Pas pu aller au Forum hier à cause d'autres obligations, aujourd'hui parce que ma box était en panne; elle semble refonctionner, pourvu que ça dure.... Demain j'ai encore deux ou trois films au programme.
Raté deux séances de courts-métrages, et plutôt déçu par ceux que j'ai vus, souvent trop longs pour mériter vraiment le titre de courts métrages et trop courts pour vraiment mettre en valeur l'histoire; des longueurs plutôt qu'une histoire cohérente et détaillée.
jeudi 14 septembre 2017
Etrange festival suite
Hier il y avait la "première européenne" (puisque le film a déjà été projeté à Montreal) du Démon de Laplace, thriller de fantasy (le réalisateur, Giordano Giulivi, est le premier à reconnaître l'absence de réalisme de son film, voir plus loin). L'idée est un suspense genre Cube, avec un certain nombre d'autres références cinématographiques que je ne détaillerai pas, accentuées par le noir et blanc, autour de l'idée que quelqu'un pourrait trouver la formule mathématique de la causalité absolue et prévoir d'avance l'ensemble des réactions des "cobayes" de son expérience. J'avais, avant même la projection, rappelé aux présentateurs dont le réalisateur que la question du libre arbitre et du déterminisme ne se pose pas dans un film ou un roman, l'auteur y jouant le rôle de Dieu Créateur omnipotent. Je lui ai aussi rappelé après la séance les théories actuelles, celle du Chaos, celles de la complexité, et il m'a répondu en être parfaitement conscient et avoir fait un film de fantaisie pure. Une fois le caractère d'amusement dans un univers imaginaire, ici celui du film, déterministe par la nature même de toute fiction, rappelé, ce film est une réussite, tant dans le jeu des acteurs que dans les qualités de l'image, et le réalisateur a rappelé l'usage de trucages à l'ancienne pour des motifs esthétiques. Donc une excellente soirée et un film à ne pas rater....
lundi 11 septembre 2017
Etrange festival, suite
Je ne parlerai pas des "classiques" que je découvre (pas le temps d'aller revoir des déjà vus), mais il y a un certain nombre de merveilles à découvrir ou à revoir. Marc Caro et JP Jeunet nous en ont offert plusieurs, je ne peux que les remercier.
Parmi les premières qu'offre le festival, nous avons eu hier un véritable sommet avec Cold Skin, de Xavier Gens, avec David Oakes, Aura Garrido, Ray Stevenson. Il ne faudra pas rater ce film quand il sortira sur les écrans. El ataud de cristal, de Haritz Zubilaga, avec Paula Bontempi, est un suspense peut-être un peu long, avec une fin presque trop rapide. Lui aussi vaut la peine. Pour les courts-métrages, dont je n'ai encore vu que quelques-uns, je réserve mon opinion.
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vendredi 8 septembre 2017
Souvenir de Georges Pierru
Je reprends le rappel de Raymond Milési: Nous étions trois - de la SF - à la cérémonie d'adieu à Georges
Pierru : Georges Bormand, Anouk Arnal (venue par avion de Nice) et
moi.
Georges est décédé à Calais, mais le crématorium de Boulogne-sur-Mer
est le seul de la région. Cérémonie civile, simple et brève.
La fille et le fils de Georges, Violaine et Sylvain, ont lu des
textes sur leur père, leur ressenti. Pas de grands effets, donc bien
plus émouvants... Une grande partie des témoignages portait sur la
science-fiction, livres, papiers, objets innombrables, voyages à
toutes ses « réunions »...
Il y a eu de la musique classique tandis que nous mettions une rose
blanche sur le cercueil en bois clair. Le début et la fin de la
cérémonie reposaient sur David Bowie. Au début : "Life on Mars". Et à
la fin, pendant que le cercueil était retiré avant de partir pour les
flammes, nous avons eu droit à "Space oddity". Dur... « Ground control
to major Tom »... « I'm floating around my tin can, far above the
Moon. Planet Earth is blue, and ther's nothing I can do » (Je flotte
autour de ma boîte en fer-blanc, loin au-dessus de la Lune. La planète
Terre est bleue, et il n'y a rien que je puisse faire). Les paroles en
anglais, ça m'a fait penser aux lectures de Georges, quand il essayait
de fourguer un bouquin nanar, marteau en main...
Ses cendres devraient être dispersées au jardin du souvenir de Calais.
[PS : si l'auteur de la photo jointe se reconnaît, merci de me le
dire, je créditerai bien sûr. Pour une fois, je n'avais pas noté...]
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L'Etange festival 2017
Comme tous les ans à la rentrée le Forum des Images présente L'Etrange festival. Il a commencé avant-hier, mais l'adieu à Georges Pierru et le Dîner du Mercredi m'ont interdit d'aller à la première journée. Bilan de la journée d'hier: 4 films dont un nanar de compétition, Avant que nous disparaissions de Kurosawa Kioshi. C'est Plan 9bis from outer space, tant par le sujet (des extra-terrestres préparent l'invasion de la Terre) que par les incohérences du scénario de bric et de broc et le jeu, parfois au troisième ou quatrième degré, des acteurs. Ensuite un film au sujet SF, avec AMA un certain nombre de défauts de réalisation, mais un scénario qui se tient, Replace. Pourquoi la peau de l'héroïne moisit-elle si vite, pourquoi a-t-elle des souvenirs incohérents? Et puis deux autres films que je n'ai pas aimés: Mise à mort du cerf sacré, dont le scénario souffre d'incohérences, et les acteurs jouent faux. Nicole Kidman essaye de sauver son personnage, Colin Farrell serait remplaçable par Keanu Reeves, c'est dire, les autres surjouent... Et 30 years of Adonis, que j'ai trouvé lui aussi surtout incohérent. Aujourd'hui je me contenterai de Tokyo Vampire Hotel, qui promet ...
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L’Étrange Festival - Les Programmes - Forum des images
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