lundi 14 mai 2007

Retour d'Epinal

Eh bien je viens de passer trois journées intéressantes aux Imaginales; la satisfaction d'avoir revu nombre de gens que je connais et d'avoir pu constater le bouillonnement de nouvelles créations et de nouveaux éditeurs (Griffe d'encre, Le navire en pleine ville, Glyphe, et j'en oublie) est légèrement battue en brèche par l'impression que le public, lui, n'était pas vraiment au rendez-vous; plusieurs stands, celui de Présences d'esprits en particulier, ont surtout vu venir les amis de passage, et assez peu de nouveaux amateurs. Bref, alors même qu'une des discussions portait sur la volonté de reconnaissance des soi-disant "littératures de l'imaginaire" (comme s'il existait une autre forme de littérature, à moins de classer les annuaires du téléphone dans la "littérature non-fictionnelle"!), j'ai eu l'impression d'un ghetto en train de se refermer sur lui-même. J'espère que mon impression n'est pas motivée par qqch de réel...

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