2008/7/2 el psicópata <lonnrot67@yahoo.com.ar> a commenté:
Le plus incroyable dans cette histoire, c'est qu'elle se soit produite dans notre pays, plutôt spécialisé dans les destructions.
Une information de pure science-fiction.
Mercredi 02 juillet 2008
On a trouvé à Buenos Aires une version de Metrópolis qu'on croyait disparue à jamais.
Les experts croient qu'il s'agit de la version originale montrée par Fritz Lang à Berlin en 1927. On la croyait disparue depuis plus de 80 ans et on l'a découverte au Musée du Cinéma de Buenos Aires. Le film, qui comporte des scènes presque jamais vues, a été rendu à l'Allemagne.
Après un long séjour à Buenos Aires, retour à Berlin d'une version originale qui était considérée comme perdue de Metrópolis, de Fritz Lang, une des oeuvres maîtresses du cinéma muet allemand.
La bande, qui comporte des scènes qu'on croyait perdues à jamais depuis 80 ans, est apparue d'une façon mystérieuse au Musée du Cinéma de Buenos Aires. "Oui, c'est un objet authentique, je connais le film et il n'y a pas de doute", a déclaré Martin Körber, restaurateur de la version connue à ce jour du film, un des trois experts qui ont contrôlé les images.
Ce trésor cinématographique a été trouvé par la directrice du musée Paula Félix-Didier dans son institution et c'est elle qui a décidé de l'envoyer à la rédaction de "Die Zeit", à Berlin. "Comment il a pu s'arrêter à Buenos Aires, c'est quelque chose que je ne saurais expliquer. C'est une histoire mystérieuse", plaisante Körber.
L'expert confirme qu'il s'agit d'une copie exacte de celle que Fritz Lang a présentée il y a 81 ans. Cependant, il est certain qu'il n'est pas en condition parfaite et "présente de nombreuses rayures", fait logique puisqu'il n'a pas connu de restauration, contrairement à la version représentée en 2002.
L'envoi d'Argentine est arrivé à la rédaction de "Die Zeit" avec la version intégrale du film, disparue depuis 80 ans. L'attendaient trois experts invités par la revue, qui ont analysé l'objet. Tous ont déclaré que la trouvaille était "sensationnelle".
Apparemment, il s'agit de la version que le cinéaste a présentée en janvier 1927 à Berlín. Le film se déroule dans une ville futuriste dans laquelle les travailleurs vivent sous terre et où le fils de l'exploiteur tombe amoureux d'une jeune ouvrière.
Ainsi fut-il présenté et montré à Berlin jusqu'en mai 1927. Puis il disparût jusqu'à sa réapparition voici une semaine devant les experts de la Filmothèque allemande, à la rédaction de Die Zeit, où il est arrivée dans la valise de Félix-Didier .
Un long retour à la maison
Selon la reconstitution des faits réalisée par la revue allemande, le sauvetage de cet objet est dû, en premier lieu, à Adolfo Z. Wilson, de la firme de distribution Terra, qui avait emporté à Buenos Aires une copie à montrer dans les cinémas argentins.
De ses mains la copie passa à celles de Manuel Peña Rodríguez, un collectionneur privé, qui la vendit dans les années 60 au Fondo Artístico Nacional, à ce qu'il semble, sans en connaître la valeur. La copie arriva en 1992 au Musée du Cinéma, dont la direction est passée à Paula Félix-Didier au début de cette année.
Celle-ci ainsi que d'autres spécialistes argentins ont regardé plusieurs fois cette bande avant d'être convaincus de la la valeur de leur trouvaille.
Les scènes retrouvées sont "essentielles" pour la compréhension du film. Non seulement on comprend enfin le rôle de certains protagonistes, mais elles facilitent la compréhension de l'histoire.
"Il faut revoir le film", conclut Rainer Rother, directeur de la Filmothèque de Berlin et de la section Rétrospective de la Berlinade.
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