Il y a une remarque que je crois urgente à faire à mon retour des Utopiales; elle porte sur le ghetto-forteresse de la SF et sa guerre avec la prétendue grande littérature, les auteurs à cheval sur la SF et la littgen; il y a ceux qui prétendent utiliser les idées, les méthodes et les thèmes de la SF tout en prétendant n'en rien faire parce que écrire de la SF serait deshonorant (genre Rufin); ces escrocs devraient être honnis tant par les défenseurs de la prétendue grande littérature à laquelle ils prétendent appartenir que par les défenseurs de la littérature totale (incluant la SF); mais le cas qui a été rappelé à Epinal par la venue de Bernard Werber est celmui de ces auteurs qui publient hors ghetto tout en connaissant parfaitement leur appartenance, totale pour Werber, partielle pour Houellebecq, pour ne citer que ces deux noms, à la SF, leur volonté d'intégrer la SF dans la littérature plutôt que de s'enfermer dans un ghetto rebaptisé forteresse.
Plutôt que de le rejeter parce qu'il vend, d'ailleurs sans camoufler son "genre", il est utile sinon nécessaire que les défenseurs de la SF l'intégrent; qu'il ait été invité à Epinal, comme l'a été avant lui Truong, est un signe que je veux croire positif.
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