Une excellente année, à mon avis.
Le thème des Frontières (qu'un festival de littgen décline à son tour à Saint Nazaire) a permis un certain nombre de débats réussis, pas trop basiques (quoique il est arrivé que le but soit d'abord de mettre au courant les ignorants d'un certain nombre de bases de la réflexion SF).
Jeanne-A Debats a su empêcher une dérive vers les frontières "métaphysiques" dans l'un des débats.
Dans un autre débat, on a pu rappeler que la prépondérance sur le plan technologique était loin d'être garante de victoire.
Un certain nombre d'invités intéressants; si Peter Watts et Scott Westerfeld ont bien profité de leur notoriété, j'ai été peiné pour Larry Niven qui a été assez peu remarqué par le public, et qui aurait mérité d'être plus entouré. Mais aussi longtemps que la plus grande partie de son oeuvre sera non traduite... à mon avis à tort, des livres comme The Legacy of Heorot, The Integral Trees Dream Park obtiendraient sans doute un succès mérité. Mais quand un dircoll prétend "ne pas être suicidaire au point de publier Larry Niven", je me dis que le boycott d'un auteur majeur et pour de mauvaises raisons est loin d'être terminé.
Un certain nombre d'interviews à réécouter, si mon dictaphone veut bien me les restituer. Sinon je n'aurai plus qu'à les refaire par mail en m'aidant des quelques souvenirs qui auront surnagé dans mon disque mou...
Comme les autres années, j'ai dû choisir entre films et débats, surtout quand il fallait en plus choisir entre deux débats et un ou deux films...
Quelqu'un a demandé à un auteur s'il préférerait l'immortalité ou l'ubiquité. La réponse me paraît évidente: un immortel accumulerait les occasions manquées, les choix regrettés...
mardi 16 novembre 2010
Bilan rapide des Utopiales
Libellés :
Jeanne-A Debats,
Larry Niven,
Nantes,
Peter Watts,
Scott Westerfeld,
Utopiales
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Même si je n'ai jamais lu du Larry Niven, j'ai tout de même été un peu gêné de constater le nombre important de chaises vides lors de sa conférence à l'espace Shayol (contrairement à un certains Bernard W.) et le désert lors de ses dédicaces (idem que remarque précédente...). J'ai vraiment été très intéressé par ce qu'avait à dire ce grand homme de la SF (contrairement à l'autre, qui enfile les clichés comme s'il s'agissait de perles rares !)
Oui, l'ubiquité plutôt que l'immortalité (comme disait W. Allen, l'immortalité c'est long, surtout sur la fin !)
A.C. de Haenne
Enregistrer un commentaire